« Assainir Kinshasa, c’est aussi changer notre mentalité »

Le Fils Benoit MUKOKO MUDIPANU  , Directeur Général Adjoint en charge des questions Techniques de la RASKIN

« L’assainissement est aussi une question de culture. Cela implique un changement des mentalités au sein de nos populations. Nous sommes en phase de sensibilisation aujourd’hui, mais demain, il y aura des sanctions. L’État ne peut tolérer l’anarchie. La RASKIN est pleinement mobilisée pour assainir la ville de Kinshasa. »

🧠 Changer les mentalités pour changer la ville

Lutter contre l’insalubrité urbaine ne consiste pas uniquement à ramasser les déchets ou curer les caniveaux. Il s’agit avant tout de transformer les comportements, de créer une nouvelle conscience citoyenne autour de l’hygiène et du respect de l’espace public.

Le mal est profond : jeter ses ordures dans les caniveaux, déverser des eaux usées dans la rue ou abandonner des sacs plastiques devient une habitude destructrice, souvent banalisée. La salubrité d’une ville est le reflet direct de la discipline de ses habitants.

⚠️ Sensibiliser maintenant, sanctionner ensuite

La RASKIN a opté pour une démarche progressive : d’abord la sensibilisation, ensuite la répression. Nos équipes vont à la rencontre des habitants pour expliquer, dialoguer et éveiller les consciences.

Mais il faut être clair : les comportements inciviques ne resteront pas impunis. Des amendes seront appliquées à ceux qui persistent à polluer ou à dégrader la ville.

🛠️ Une mobilisation technique sans relâche

En parallèle, la RASKIN déploie des moyens humains et techniques : curage mécanisé, nettoyage des artères principales, tricycles utilitaires, équipes de terrain… Nous ne reculons devant aucun obstacle logistique.

Mais sans la collaboration citoyenne, aucun impact durable n’est possible.

🤝 Un appel à la responsabilité partagée

Chaque Kinois et chaque Kinoise a un rôle à jouer. Il ne s’agit pas seulement d’obéir à une injonction des autorités : il s’agit de protéger notre propre santé, celle de nos enfants et de notre environnement.

Assainir Kinshasa, c’est un devoir collectif. C’est aussi un acte de patriotisme.